01 Janvier 2016

 

 

Au regard des dramatiques événements des début et fin de l’année passée dans notre capitale, voilà ce que je nous souhaite à tous pour ce nouveau tour d’aiguilles de notre déroulé temporel.

Et parce qu’il y a beaucoup à tirer des expériences de reconstruction et de renouveau des autres animaux qu’hébergent notre « zoo terrestre », sachons aussi nous inspirer de la réponse apportée par certains aux séismes qui les ont touchés.

En Février 2011, un terrible tremblement de terre à secoué pendant quelques secondes la ville de Christchurch au sud de la Nouvelle Zélande, faisant 185 victimes et détruisant la majeure partie du centre-ville.

Très vite, pour panser les blessures infligées par la puissante nature dans laquelle ils vivent, les habitants ont réinvesti le centre ville meurtri.

De nombreux artistes de Street-Art ont renouvelé le décor urbain.

Une piste de danse en plein air diffusant de la musique en permanence a été installée au cœur des décombres afin que petits et grands puissent à chaque instant continuer à faire se mouvoir les énergies et les corps.

Un nouveau centre ville imaginé dans des containers hauts en couleurs a permis aux habitants de venir se retrouver pour parler, prendre un verre, manger un morceau, faire des achats, accueillir les touristes ou écouter des musiciens et des chanteurs leur redonner du cœur à l’ouvrage et l’envie de se remonter les manches.

En ce mois de Janvier 2016, la Art Gallery de Christchurch vient tout juste de rouvrir ses portes.

Elle présente dans son hall d’accueil cette pièce riche en symboles de l’artiste néo-zélandais Michael Parekowhai, exposée au Musée du Quai Branly en Septembre 2011.

 

 

Il y a cinq ans, un terrible tremblement de terre ravageait Christchurch.

Il y a cinq ans ce « taureau-piano » était exposé à Paris.

A l’image de cette œuvre incroyable, je nous souhaite à tous pour 2016 de dépasser notre propre tremblement de terre et de faire cohabiter harmonieusement et de façon étonnante :

 

notre force vive, concrète et notre poésie infinie…

 

 

Sonia Codhant